Les premières méthodes d’émaillage remontent à l’Antiquité. Dans la première moitié du XXe siècle, la plaque émaillée connaît son heure de gloire, en tant que support de message publicitaire. Pour leurs réclames, une multitude de marques l’ont utilisée. De nos jours, un support publicitaire se transforme en pièce de collection.
L’objet des médias
Pas moins de 50000 vide-greniers et 3000 brocantes sont organisés chaque année, à la plus grande satisfaction des chineurs et des collectionneurs. Il s’agit en effet d’une belle occasion d’effectuer de bonnes affaires, mais aussi de trouver et dénicher la perle rare, comme la plaque émaillée, un objet d’origine ou une décoration originale. Les objets média occupent une place prépondérante sur les étals. En effet, ces objets anciens ont la cote parce qu’ils représentent une époque de solidité, face à la mode des objets jetables de la grande consommation actuelle. Le numérique et les copies ont bouleversé le marché depuis le début des années 2000, mais la demande d’objets vintage restent élevée, spécialement lorsqu’ils témoignent d’une époque.
La plaque émaillée, victime de la présence croissante des médias
Dès les années 60, le développement des médias booste la production des plaques émaillées. Bien sûr, elles n’ont pas disparu, puisqu’elles sont devenues des objets de décoration ou de collection. Et puis, il existe des fournisseurs spécialisés dans la reproduction ou la création personnalisée de plaque émaillée, pour ceux qui veulent s’en procurer.
Les avantages qui séduisent les publicitaires
Voici quelques techniques d’application. Tout d’abord, le support doit être découpé dans des plaques de tôle avant de transformer la plaque émaillée, puis préparée au perçage et décapage dns l’objectif de pouvoir l’accrocher. La première couche d’émail est apposée sur la plaque, le traitement initial de surface garantit la conservation et la qualité du produit final. Ensuite, vient l’émaillage qui donne ses couleurs et son graphisme. La plaque émaillée est utilisée dès 1850 pour certaines signalétiques, notamment, pour les plaques de numéros de rues et de noms. Dans les années 20, sa production est devenue industrielle et a envahi les rues jusqu’aux années 70. Une foule de marques historiques, par exemple, Peugeot, Ricard, et La Vache qui rit, utiliseront ce support, dont le résultat aura atteint son sommet dans les années 30.
Les publicitaires du siècle suivant seront séduits par la plaque émaillée, convaincus de sa longue durée de vie et son adaptabilité, c’est-à-dire, taille, forme et usage d’intérieur ou d’extérieur.